Le manoir de Lannénoret en Trégunc

Au début du XVe siècle, le manoir de Lannénoret11 n’est pas le siège d’une seigneurie mais dépend de celle du Chef-du-Bois en Lanriec, une sergentise féodée ducale. Il faut donc, pour connaître les propriétaires successifs de Lannenoret, passer en revue les possesseurs de cette vieille seigneurie du Cheffdubois (en breton Penancoat, aujourd’hui le hameau de Penhoat) aussi appelée Chef-du-Bois-Thominec, dont le manoir possédait une cour fermée par des murailles comprenant une chapelle et un colombier.
Sont en gras les noms des propriétaires ou de leurs conjoints apparaissant pour la première fois dans le texte, les extraits d’autres publications ou d’originaux sont en italique.
Le témoignage le plus ancien encore visible de cette seigneurie de Lanriec est cette butte, au sud de la ferme actuelle, où était jadis érigée la motte castrale (Ar Vonen) de Penancoat non loin du Minaouët, on y accédait par un pont de terre situé au nord-ouest de la bâtisse2. Un des deux moulins à eau de cette seigneurie se situait en contrebas sur le cours d’eau aujourd’hui appelé le Minaouët.
En 1395, Alain le Thominec est sergent ducal de Conq. Cette famille possédait aussi d’autres biens à Trégunc, des fonds à Bannalec, Riec, ainsi que le manoir de Kervéguen à Melgven.
Voici les attributions, droits et devoirs d’un sergent ducal de Conq3 : La cueillette du rolle de ladite seigneurie par chacun an (…) garder les clés de la prison de ladite ville de Concq et les prisonniers y mis de la part de la justice dudit Concq jugé ou condamné par ladite cour devoir être exécuté à mort, est obligé de faire bailler gens et cordes au bourreau pour faire l’exécution d’iceux et faire mettre la corde au col d’iceux condamnés et les trainer si le cas le requiert et conduire de ladite prison jusqu’au bateau du passage de icelui bateau, le mener et conduire à l’autre côté dudit passage jusque à y être iceux condamnés ayant un pied hors dudit bateau jusquà la pierre appellée vulgairement Main an Aer (Maen an Lazre : la pierre aux Larrons)en ladite paroisse de Lanriec.
Et à cause de ce ledit sergent voyer à devoir faire les adjournements, baux et autres exploits de justice appartenant audit office de voiries, louer les taux sur ladite ville de Concq, avec en rendre compte à sadite majesté receveur ou député et avoir pour ce faire le septième denier desdits taux (…) a droit de réformation et jauger les mesures du vin, sel, blés, aulnages qui se vendent par détail en ladite ville de Concq et lui être dû de chacun navire ou bateau qui passe par le passage de ladite ville ou décharge audit lieu (…) livré un minot de sel de chacun bateau ou vaisseau portant sel et deux pots de chacun vaisseau chargé de vin et de pots de pour jauger lesdites mesures de blé, lesdits seigneurs ont leur mesures en pierre au bout de la halle de cohue de ladite ville de Concq armoyées en relief desdites armes de Chef du Bois avec beaucoup d’autres droits et devoirs seigneuriaux tant en ladite ville close de Concq qu’ailleurs.
Dans la réformation de 1426, Yvon le Thominec seigneur de Penancoat, possède Lannénoret et ses métayers sur place sont Jehan Cadoret et sa mère, il est aussi précisé en icelle village en un lieu quel est manoir et où y a édifice et exemption aux demeurants au temps passé4. En 1481, un de ses descendants, un autre Yvon le Thominec comparaît à la montre de l’évêché de Cornouaille comme archer en brigandine.
En 1501, les sergents féodés de Conq, c’est-à-dire Louis le Thominec seigneur du Chef du bois et Louis de Keinmerc’h seigneur de Kergunus en Trégunc (sergentise féodée de la baronnie de Keinmerch en Bannalec située près du Chefdubois) apparaissent dans un aveu commun. Louis le Thominec est aussi présent en 1512 dans la lettre de demande de construction du moulin-mer par Christophe Goarlot, seigneur de Kervren en Trégunc et en 1518 il est qualifié d’écuyer dans un acte en compagnie de Catherine de Saint-Allouarn sa femme et de son fils Charles le Thominec, ce dernier se marie en premières noces à Marguerite Trégain fille d’Alain Trégain seigneur de la Bouexière à Edern, Charles décède vers l’an 1525.
La réformation de 1536 à Trégunc fait apparaître Françoise le Thominec damoiselle, dame de Héloret, elle est la fille de Charles et Marguerite Trégain, elle gère donc le manoir de Lannenoret. Dans cette même réformation, à Lanriec le seigneur du Chefdubois est son frère Jean le Thominec, qui est donc aussi propriétaire de tous les biens s’y rapportant (Lannenoret compris) il hérite d’Alain Trégain vers 1540 et décède lui-même très peu de temps après. Françoise5 lui succède à la tête de la seigneurie du Chefdubois, un aveu est établi en décembre 1541, elle est alors mariée à Philippe du Quelennec6 seigneur de Kerjolis à Plouha, descendant d’une vieille famille noble du Léon, cinq enfants sont nés de cet union dont Jean du Quelennec, Philippe serait décédé vers 1558.

Dans l’ancienne église de Trégunc, les seigneurs du Chefdubois avaient leurs armes : un mi-parti des armes du Chefdubois7 : d’argent au grêlier de gueules enguiché de même et de Kerjolis (qui est du Quelennec) : d’hermines au chef de gueules chargé de trois fleurs de lys d’or.
Jean du Quelennec se marie en premières noces à Anne de Ploeuc puis à Jeanne de Courson, il n’a pas d’enfant, c’est sa sœur Jeanne du Quelennec8 qui hérite et en 1603 elle rend aveu pour le Chefdubois, elle est aussi dame de Kergoët (Saint-Hernin), Kerjolis, la Bouexière et autres lieux. Jeanne du Quelennec épouse en premières noces Guy de Lesmais, (fils de Jean Lesmais et Françoise Morizur, dame dudit lieu) d’où Jeanne l’aînée, Louis et Pierre né en 1566 qui apparaît seigneur de Kerjolis vers 1580, il épouse Moricette de Guiscanou (sans enfant) puis Marie de Goulaine.
Le 7 juin 1601 Jeanne du Quelennec rend aveu pour la seigneurie du Chefdubois, la seigneurie possède des biens et des rentes à Lanriec, Beuzec, Melgven, Nizon, Kernevel et Bannalec. A Trégunc la seigneurie tient quelques villages ainsi que les manoirs de Kereven, la Motte ainsi que Lannenoret dont les métayers sont Yvon le Burel, Jan le Brisec, Pierre Guillou et Jacques Lisouarn. Janne du Quelennec décéde le 5 janvier 1611 à Plestin9.
Claude de Lesmais, fils de Pierre et Marie de Goulaine, vicomte de
Plestin et Lesmais (en Plestin) baron de Kergoët, hérite de Kerjolis, du Chefdubois, la Bouexière, Menguionet (Gourin) Coetquerevan (Saint-Hernin) et autres lieux, il est marié depuis 1602 à Anne d’Acigné mais n’ont pas d’enfant. Claude serait décédé en 1625.
Le 30 janvier 1619 a lieu le partage de Guy de Lesmais, sieur dudit lieu et de Jeanne du Quelennec, la succession des Quelennec passe à Toussaint de Perrien, cousin de Claude de Lesmais cité plus haut, le Chefdubois appartient à dame Claude (ou Claudine) de Lesmais, mariée fin XVIe à Guillaume de Kerouzéré, seigneur de Kerandraon en Plouguerneau, elle est qualifiée de dame de Morizur (Saint-Méen), Bréhichen (Plounevez-Lochrist) et douairière de Kerhazret (Plougoulm).
Vincent de Kerouzéré, fils du précédent, est seigneur de Kerandraon, Morizur, Chefdubois et autres lieux, il est marié à Claude de Parcevaux fille d’Hervé, seigneur de Mezarnou (Plounéventer), ils ont ensemble au moins deux filles.
Anne de Kerouzéré, dame de Kerandraon, Morizur et du Chefdubois, fille aînée et héritière principale de Vincent et Claude de Parcevaux épouse François de Kerhoent, seigneur dudit lieu, de Kergournadech, chevalier seigneur de Coëtanfao (Séglien), il décède en 1642, quant à sa soeur Gilette-Renée de Kerouzéré, elle se marie en 1635 à Pierre de la Forest (1606-1661) seigneur de Guiscanou à Plougasnou.
Une transaction sur partage10 est effectuée le 4 juillet 1664 à Morlaix entre Sébastien de Kerhoënt (fils de François et Anne de Kerouzéré) seigneur de Kergournadech et Coëtanfao et dame Catherine de la Forest sa cousine, fille unique de Pierre de la Forest et Gilette-Renée de Kerouzéré.
Catherine de la Forest (1637-1712) est mariée à Jean-Baptiste du Trévou (né en 1639 fils de René du Trévou et Jeanne de Lanloup) ils sont seigneur et dame de Kersauzon (Penvenan) et autres lieux, voici des extraits de leur aveu pour Lannenoret daté du 10 septembre 1680 :
Le manoir de Lannenoret contenant sous maisons, crèches, pourpris, puits, four, aire, courtil, jardins, vergers, leurs issues et dépendances, contenant en fond un journal de terre chaude, un parc appelé Parc An Leur contenant en fond un journal de terre chaude donnant vers orient sur un chemin nommé Caront Diannou, et de tous autres endroits sur terres appartenant audit sieur déclarant, profitées par Christophe le Burel, Jacob Auffret, Maurice le Picard et Jacques le Briec demeurant audit manoir de Lannenoret et Yvon Guillaouët demeurant au lieu de Tréméou, le tout, paroisse de Trégunc (…). S’ensuit la liste des parcelles.
Lequel manoir et lesdits parcs, prées, pourpris, maisons, courtils, jardins, leurs issues et dépendances donnant vers orient sur le manoir de Quersalaun, vers le midi sur le village de Tréméou, vers l’occident sur terre du village de Querven, dessus lesquelles terres et héritages ci-dessus lesdits le Burel, Aufret, le Picart, le Briec et le Guillaouet payent audit déclarant par chacun an de rente à chaque terme de Saint-Michel en septembre six livres dix sols monnoie par argent, huit renées avoine mesure de la seigneurie de Chef-du-Bois, douze chapons, une charettée de foin. Outre faire les corvées accoutumées avec sujection au moulin de Chef-du-Bois, à autre devoirs et redevances que hommes domaniers sont tenus de faire à leur seigneur noble et foncier (…).
Lesquels héritages, rentes et chefrentes ci-devant spécifiés sont sises en la paroisse de Trégunc sous le proche fief de sa majesté à devoir de foi, hommage et rachats sont advenus à ladite dame de Carsauzon pour supplément de son partage des successions de défunte Gilette-Renée de Querouzéré sa mère et de dame Claude de Lesmais sa bisaïeule, vivante, dame de Morizur et dudit Cheffdubois avec messire Sébastien de Querhoent chevalier seigneur de Coatanfao, fils aîné héritier principal et noble de défunte dame Anne de Querouzéré par acte de partage du 5 juillet 1664 (…)
Nous trouvons ensuite Renée-Radegonde du Trévou11 héritière d’une partie de l’héritage qui comprend outre son manoir du Chefdubois en ruine, ses moulins de Lanriec et Melgven et quelques tenues à Lanriec, Melgven, Beuzec et Trégunc dont le manoir de Lannenoret, mariée en 1685 à Charles-Louis du Coetlosquet (de Plonéour-Ménez), son fils Jean-Baptiste-François du Coetlosquet fournit un minu daté du 27 juillet 1716 pour parvenir à l’éligement du rachat acquis au roi sous son domaine de Concarneau par le décès de défunte dame Radegonde du Trévou veuve de du Coatlosquette et fille puinée de défunte dame Catherine de la Forest en cette qualité propriétaire d’un neuvième de la terre et seigneurie de Chefdubois Tominec située dans la paroisse de Lanriec, Trégunc, Melgven et Beuzec, de laquelle terre la description suit, ladite dame décédée le 29 avril 1713 (…)
Après être restée dans la même famille depuis au moins le XIVe siècle, la seigneurie du Chefdubois et les biens s’y rattachant sont vendus par contrat du 10 octobre 1715 par le comte André du Trévou frère de René-Radegonde et de Toussaint du Trévou l’aîné décédé en mai de la même année.
L’acquéreur, Antoine-Joseph de Mauduit seigneur du Plessis à Caudan, (aujourd’hui à Lanester) est major général de la capitainerie garde-côte du Port-Louis, fermier des domaines de Cornouaille, il serait veuf d’un premier mariage et remarié en 1676 à Catherine Varz de Rostenroué qui décède en 1690 et laisse au moins cinq enfants de leur union. Antoine-Joseph se remarie à Jeanne Huo du Dugay, il disparaît en 1729, elle en janvier 1742, huit enfants sont nés de ce mariage. Ce sont donc des enfants d’Antoine-Joseph que l’on trouve ensuite dans divers actes concernant le Chefdubois.
Adrien-Joseph de Mauduit du Plessis, (fils d’Antoine-Joseph et Catherine Varz) major général des garde-côtes à Port-Louis, né en 1680 à Quimperlé, il est marié à Jeanne-Hyacinthe Geffroy, il rend aveu du Chefdubois et autres biens dont Lannenoret en 1732 et meurt deux ans plus tard.
Jean-Baptiste de Mauduit du Plessis (fils d’Antoine-Joseph et Jeanne Huo) Monsieur de Penhoat, mousquetaire du roi qualifié de seigneur du Chefdubois, il décède en 1735.
Antoine-Hyacinthe de Mauduit né le 18 avril 1695 à Hennebont, frère du précédent, qualifié de seigneur de Kerléau et Kerlivio, lieutenant de la capitainerie garde-côte de Port-Louis, il se marie le 8 mai 1726 à Scholastique Bigeaud dame de Beaumond qui meurt en 1744 et se remarie à une fille de Giron. Il rend aveu le 16 février 1643 pour le Chefdubois et les autres possessions y compris les lieux de Lannénoret et Kervisquay tenus à ferme par René le Burel, Jean le Scoazec, Guénolé Gléran et Silvestre Jaffrézou.
Thomas-Jean de Mauduit du Plessis, (1715-1789) frère du précédent, seigneur de Coscro, Kergano et Cheffdubois et autres lieux, capitaine d’une compagnie à cheval au Régiment Royal Dragons, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, se marie en 1754 à Jeanne-Marie de Kerpaën de Kersalio, ils ont 6 enfants. Thomas-Jean rend aveu du Chefdubois et des biens s’y rattachant en 1752, en voici un extrait concernant Lannenoret inclu dans les domaines congéables de la paroisse de Trégunc : Le manoir de Lanenoret possédé par Yves Guillou pour en payer par an six livres dix sols monnoie, huit minots avoine et foulé mesure de Chefdubois, douze chapons, une charettée de foin, corvées, champart et autres servitudes consistant en maisons, crèches, écuries, cour, jardin, courtils, parcs, prairies, terres chaudes et froides, issues et dépendances suivant déclaration du dixième mai 1721.
En 1765, la seigneurie de Chefdubois est vendue à François-Hyacin
the de Tinténiac, marquis de Quimerc’h.
Les actes du XVIIIe siècle et notamment la série B ainsi que les baux à ferme nous indiquent la présence à Lannenoret et Kerbisquay de François Guillou vu plus haut, de Christophe Guillou et sa femme Marie Scaër, d’Yves Coabiten à Kervisquay (1728), de Marc le Guiffant et Marie le Niger, du propriétaire Louis Morvan et sa locataire Anne Furic veuve d’Yves le Nivez, de Louis Morvan (1769 et 1777) et d’Alain Richard (1775) qui travaillent les terres de Lannenoret, des enfants de Jean le Nériec qui louent leurs terres à Marc le Guiader (1777) et à Pierre le Ligeour (1785) ainsi que des descendants de Janne-Thérèse de Montelieu, propriétaires à Lannenoret.
L’ancienne seigneurie du Chefdubois saisie sur l’émigré Tinténiac est revendue par lots à différents propriétaires, son manoir, chapelle, muraille, colombier sont rasés vers 1880 puisque tombés en ruine depuis longtemps.
Lannenoret également présent dans la liste de vente des biens nationaux est vendu le 15 prairial an VI (3 juin 1798) à Mesonan (prob. Mesconant), Louis Morvan, Jean le Guillou et Jean le Nériec.
Si l’on se réfère aux plans du cadastre napoléonien, l’emplacement du manoir de Lannenoret, semble correspondre à peu de chose près à celui des maisons et hangars actuels,
Sources et annotations
- Lannénoret vient de Lann Haeloret, les Lann sont en principe des endroits consacrés ou ayant appartenu à des monastères ou tout simplement des lieux où pousse la lande, Haeloret est un patronyme. L’endroit est sûrement habité depuis longtemps au vu des découvertes archéologiques. Dans des actes, Lannénoret est aussi quelquefois nommé Kervisquay, ce hameau très proche se nomme aujourd’hui Kervisquet.
- Les fortifications médiévales du Finistère de Patrick Kernévez.
- Texte réalisé avec des extraits de la déclaration des seigneurs du Chef-du-Bois pour la réformation des domaines. Plus tard, ces mêmes seigneurs délégueront la tâche et seront tenus de nommer un sergent féodé (ou sergent voyer) pour remplir la fonction. Voir aussi sur le blog des Amis Du Patrimoine : la seigneurie de Kergunus.
- La réformation des feux de Bretagne en 1426 par Hervé Torchet. Le dictionnaire d’Ogée ne mentionne pas Lannénoret dans la liste des neuf manoirs présents à Trégunc en 1420, le texte de la réformation de 1426 nous indique qu’il en existait davantage.
- Françoise le Thominec, veuve sans descendance de René de Guer décédé en 1533, ce dernier fils du premier mariage de Charles II de Guer seigneur de la Porte-Neuve en Riec avec Françoise de Kercharo.
- Fils de Jean et Catherine de Kergoët, son frère François de Quelennec épouse Jeanne de Tréanna, fille héritière de Jean de Tréanna.
- Cette seigneurie doit probablement son existence à une famille du même nom qui possédait ces armes. A noter qu’une famille du Chefdubois originaire de Kervignac près d’Hennebont possédait les mêmes armes aux couleurs inversées.
- Jeanne du Quelennec s’était ensuite remariée deux fois : avec Gilles du Liscouët, veuf de Marie du Boiséon puis à Maurice de Perrien, seigneur de Breiffeilhac dont le fils d’un premier mariage, François du Perrien, se marie à Jeanne de Lesmais (fille aînée de Jeanne du Quelennec décédée en janvier 1611 et Guy de Lesmais) d’où Toussaint de Perrien (décédé le 30-08-1649) marié à Louise de Quengo. Toussaint décède en 1649, sa sœur Anne de Perrien hérite.
- AD 22 Plestin-les-Grèves 1585-1668 p72/425
- Preuves de noblesse pour la Grande Ecurie du Roi, famille Kerhoent de Coetanfao, voir site Tudchentil.
- Son frère Toussaint du Trévou épouse Anne le Borgne et sa sœur Jeanne du Trévou, épouse Claude-Charles-Joseph du Botdéru (1665-1709), un fils à Paul du Botdéru seigneur de Kerdrého en Plouay qui possède aussi des terres à Trégunc, partie d’héritage issue des de Guer.
La réformation des domaines en ligne : Au delà de l’état-civil – 75 – Série P
Les noms de famille et leur histoire de Jean-Yves Plourin et Pierre Hollocou.




